La
lettre à l'ambassade
Concernant, notre petit accro
au début du
séjour, voici la lettre que j'ai adressé à l'ambassade croate à
Bruxelles.
Ils m'ont appelé dans les trois jours après
expédition.
La dame était confuse et désolée de ce qui nous était arrivé. Ils
étaient censés me rappeler pour me donner un feedback, mais jamais eu
de nouvelles.
Bon, on aura mis notre petite pierre à l'édifice
qu'est l'entrée en Europe de la Croatie.
Geoffroy
de
Lavareille
Bruxelles, le 10 juillet 2006
Elodie
Meyer
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A
Monsieur l'Ambassadeur de la République de Croatie en Belgique
Avenue Louise, 425 -
1050 Ixelles
Monsieur l'Ambassadeur,
J'aimerais vous faire part d'une expérience
désagréable quant à la qualité de
l'accueil réservé aux touristes, à
l'entrée de la Croatie, par moi-même et ma compagne,
durant nos dernières vacances.
Le 26 mai 2006, vers 13h00, nous nous sommes
présentés au poste frontière croate qui se trouve
sur la route Venise-Trieste-Slovénie-Umag-Poreč. Le policier de
service nous a demandé de ranger le véhicule sur le
côté, ce que nous avons fait. J'ai ensuite
été invité à entrer dans un bureau
où le dialogue suivant (résumé) s'est
déroulé en anglais :
Le policier :
Voulez-vous avoir des problèmes ?
Moi :
Non, bien sûr.
Le policier :
Vous avez 2 alternatives : (1) vous coopérez et vous
reconnaissez avoir de la drogue. Dans ce cas, vous me donnez 30
(trente) euros et vous pouvez partir avec une attestation. (2) Vous ne
coopérez pas et vous déclarez ne rien avoir.
Le policier
m'a ensuite parlé de « prison »,
« avertir nos parents » (NB : j'ai 25
ans !!), ce qui m'a amené à la
conclusion qu'il essayait de nous impressionner.
Le policier :
Je vous
donne 2 minutes pour parler à votre compagne et réfléchir.
Moi :
(deux minutes plus tard) ni moi, ni ma compagne, nous ne fumons, ne
buvons d'alcool et a fortiori, ne consommons de drogue.
Le policier :
votre réponse signifie un refus de coopérer. Nous allons
donc fouiller votre véhicule. Cette fouille, par la police
criminelle, avec chien, prendra environ trois heures.
J'ai
clairement répété au policier que nous
n'avions rien et que nous acceptions la fouille. Une femme
policier a été appelée et ma compagne a dû
subir la gêne de se déshabiller complètement devant
celle-ci qui finalement, n'a rien fouillé du tout et lui a
seulement demandé si nous avions des médicaments.
Quand ma compagne est sortie du local de fouille, les
policiers
ont parlé entre eux et nous ont dit que nous pouvions continuer
notre route. Je n'ai malheureusement pas eu le réflexe de
demander l'identité du policier auquel nous avons eu
affaire.
Monsieur l'Ambassadeur, je tiens à préciser
ici que notre attitude a été à tous points de vue
correcte et que nous avons toujours exécuté les
directives des policiers croates. Nous acceptons le principe du
contrôle à la frontière, y compris une
éventuelle fouille anti-drogue. Ce que nous soumettons à
votre appréciation, c'est l'aspect chantage de cet
incident et la tentative de nous extorquer de l'argent. Vous
comprendrez aussi que nous avons été quelque peu surpris
et déçus en commençant nos vacances en Croatie.
Ceci dit, le reste de notre séjour s'est bien
déroulé et nous avons été enchantés
de visiter votre beau pays.
Evidemment aussi, nos commentaires de vacances à nos amis
et parents, comprendront la suite qui sera réservée
à cette lettre.
Nous espérons, à l'heure de la candidature
croate à l'intégration européenne, que le
fait de vous mettre au courant de ce genre de pratique aidera à
ce que cela ne se reproduise plus et vous prions d'accepter,
Monsieur l'Ambassadeur, l'expression de nos salutations
distinguées.
Geoffroy
de Lavareille & Elodie Meyer
Copies envoyées à :
Guide
Michelin
Dorling and Kindersley.
Eyewitness
Travel Guides Department
Lonely Planet
Publications. Travel
guidebooks Department
Le Guide du Routard